Épargner & investir : un couple gagnant contre l'inflation

SELON Robert Arnott
« En matière d’investissement, ce qui est confortable est rarement profitable. »
Laisser toute son épargne sur son Livret A, c'est perdre de l'argent face à l'inflation !
Pour investir son épargne, une des réponses est de diversifier son portefeuille.
Et investir en SCPI est une des clés possibles de la diversification.
Illustration Bonsai : faites fructifier votre argent
L'ERREUR à éviter
Dès qu’il s’agit d’épargner, les français font souvent le raccourci vers les produits d’épargne les plus connus
Contactez-nous et on en parle autour d'un café
Ils commencent rapidement à faire leur “marché” au milieu :
du livret A
du livret de développement durable et solidaire (LDDS)
du livret d’épargne populaire (LEP)
du livret jeune
du compte épargne logement (CEL)
du plan épargne logement (PEL)
du plan d'épargne en actions (PEA)
du plan d’épargne retraite (PER)
de l'assurance-vie
source de mauvaises surprises !
Aller directement à la conclusion, choisir à l’aveugle et investir des sommes à la louche, est dangereux

Il est nécessaire de passer par quelques étapes pour investir son épargne intelligemment selon :

ses objectifs,
sa tolérance aux risques,
son horizon de placement
(à plus ou moins long terme)

Épargner : pourquoi les français le font ?

Définition et origine de l’épargne

L’épargne est la partie de vos revenus que vous arrivez à mettre de côté, celle qui reste après vos dépenses de consommation (alimentaire, loisirs …), et le paiement de vos factures, de vos éventuels crédits, … etc …

La première étape est donc d’arriver à équilibrer son budget pour se dégager une capacité d’épargne. L’épargne peut être régulière et/ou ponctuelle. 

L’épargne n’est pas forcément investie, cela dépend de vous ! À l’époque de nos grands-parents, certains l’ont gardé sous leur matelas, aujourd’hui certains peuvent la laisser sur leur compte courant. C’est rare, la plupart des français font au moins l’effort de poser une partie de leur épargne sur leur livret A, voire plus.

Les 3 plus grandes motivations pour épargner

Il y a 3 grosses raisons pour lesquelles les français se mettent de l’argent de côté pour se constituer une épargne :

1️⃣ La première est de se constituer une réserve en cas de coup dur, pour pouvoir absorber des dépenses occasionnelles, faire face temporairement à des accidents de la vie, à une perte d’emploi… C’est ce qu’on appelle l’épargne de précaution.

2️⃣ La seconde est pour réaliser un projet, par exemple pour effectuer, à terme et sans trop s’endetter, un achat impossible à réaliser avec ses revenus mensuels habituels (vacances, achat de voiture, achat d’un logement, travaux …).

3️⃣ La troisième est pour se constituer un capital ou une rente, ou encore pour transmettre un patrimoine (épargne retraite, donation à ses enfants…)

Créer son épargne de précaution

L’épargne de précaution obnubile les français

Le sondage IFOP de juin 2024 donne un baromètre 2024 de l’épargne en France et en régions, et nous montre que faire face à l'imprévu reste la principale motivation d’épargne (c’est un modèle post-Covid-19 qui se confirme).

Faire face à l'imprévu reste la principale motivation d'épargne

(*) Total supérieur à 100, les interviewés ayant pu donner plusieurs réponses

Où investir son épargne de précaution ?

L’épargne de précaution est comme un fonds d’urgence, sur lequel on doit pouvoir récupérer la totalité des montants déposés (sans perte de capital) et à tout moment. 

Inutile donc de penser à investir la somme sur des placements risqués, sources possibles de perte en capital, ou sur des placements à long terme qui empêchent le retrait rapide des fonds (sous peine de pénalités, de fiscalité ou de perte en capital).

Il ne reste donc que la possibilité d’investir sur des placements à capital garanti, ce que font les français en privilégiant les livrets bancaires et les livrets d’épargnes.

Placements privilégiés des français

(*) Total supérieur à 100, les interviewés ayant pu donner plusieurs réponses

Le livret A ne protège pas suffisamment de l’inflation

La forte hausse des prix connue en 2022 et 2023 a eu un impact sur le pouvoir d’achat, mais également sur votre épargne. 

Non seulement le budget est plus difficile à équilibrer, pour se mettre de l’argent de côté, mais en plus si vous investissez votre épargne dans le Livret A, celui-ci n’est rémunéré actuellement qu’à 3 % (depuis le 1ᵉʳ février 2023), ce qui ne permet pas de protéger votre épargne de l’inflation (laquelle est estimée, selon les chiffres 2023, à 4,9 %).

Taux du livret A Vs Taux d'inflation depuis 2020

Si c’est possible, il faut donc éviter de "mettre tous ses œufs dans le même panier" sur le livret A.

Votre but doit donc de diversifier au maximum vos placements et vos investissements, pour mixer entre : 
📈 rendement plus ou moins élevé, 
⚠️ risque plus ou moins élevé, 
📆 investissement à plus ou moins long terme
🏦 disponibilité du capital.

Définir ses objectifs, son horizon de placement, son besoin de garantie

Quels sont vos projets d’épargne ?

Selon vos objectifs, certains produits financiers vont être plus appropriés que d’autres. 
Souhaitez-vous acheter une maison ? Financer les études de vos enfants ? Ou encore préparer votre retraite ?

Pour le dernier, par exemple, il existe des investissements d’épargne de long terme, comme des assurances-vie, des compléments de retraites, des achats de SCPI en nue-propriété.

Quel est votre horizon de placement ?

L’horizon de placement correspond à la durée pendant laquelle vous n’aurez pas besoin de votre argent, c'est-à-dire de la partie de votre épargne que vous aurez investie dans tel ou tel produit financier.

L’horizon de placement peut être à :  
🕐 court terme, soit moins de 3 ans,
🕑 moyen terme, soit de 3 à 10 ans,
🕒 long terme, soit plus de 10 ans.

Par exemple, la SCPI est conseillé pour du placement à moyen terme, dès 3 ans sur certaines SCPI en démembrement, jusqu’à environ 7-8 ans sur de la SCPI de rendement en pleine propriété.

Quelle est votre tolérance aux risques ?

En tant qu’investisseur, soit vous êtes plutôt “risquophobe”, soit vous êtes plutôt “risquophile” : 
😰 Le “risquophobe” préfèrera investir sans risque et privilégiera les placements qui garantissent le maintien de son capital, même avec une rémunération plus faible.
🤑 Le “risquophile” lui hésitera moins à prendre des risques afin de tenter de réaliser des performances supérieures. 

Souvent, l’investisseur n’est pas complètement que “risquophile”. Il ne met qu’une partie de son épargne sur des placements plus risqués (qui peuvent éventuellement rapporter plus gros), et diversifie ensuite avec d’autres supports plus sûrs.

Le montant de l’épargne à investir, joue aussi son rôle pour décider du niveau de risque à prendre.
Si le montant de l’épargne est important, l’investisseur peut consacrer plus facilement une partie du montant total à des placements risqués.
En revanche, si le niveau de l’épargne est faible, les placements à faible rendement, mais sûrs, sont tout de même plus à privilégier.

Enfin, durant l’arbitrage de son portefeuille, on voit fréquemment que la notion de risque est mis en parallèle avec le rendement du produit financier, on parle alors de couple rendement/risque.
Ce qui se comprend aisément puisqu’en général un investisseur est prêt à prendre plus de risques, seulement si le rendement potentiel escompté est plus important (c’est la recherche de la prime de risque).

Graphe du couple risques-rendement sur les produits financiers

Investir son épargne sur sa solution personnalisée

Pyramide du patrimoine

Ça y est, vous avez constitué votre épargne de précaution sur vos supports financiers préférés, en conjuguant en priorité critères de sécurité et de disponibilité, le critère du rendement étant ici secondaire.

Maintenant, vous pouvez penser à investir pour vos projets, et ici vous allez considérer l’horizon de placement et le couple risque/rendement.

Si votre horizon de placement est lointain, une prise de risque peut être envisagée pour augmenter vos chances d’obtenir un meilleur rendement.

Enfin, n’oubliez pas de diversifier vos placements, pour espérer une meilleure rentabilité tout en limitant les risques.

Cas 1 : Complément de revenus simple et passif

Vous souhaitez avoir un complément de revenus plutôt dans l’immobilier sans avoir le tracas de la gestion locative, et sans prendre de risque inconsidéré. 

Vous pouvez opter pour des parts de SCPI dès 200€ et constituez votre patrimoine au fur et à mesure, en plus des dividendes trimestriels (ou mensuels selon la SCPI). De plus, l’indice de risque donné par l’AMF est de 3/7 (7 étant le plus risqué).

La SCPI Remake Live par exemple a un taux de distribution de 7,79%, vous pouvez investir la première fois dès 5 parts à 204€ chacune, puis vous pouvez opter pour des versements programmés dès 204€.

Cas 2 : Préparer sa retraite

Dans 7 ans, vous êtes à la retraite, vous ne tenez pas à augmenter fortement vos revenus à l’heure actuelle, ce qui vous ferez payer plus d’impôts.
Néanmoins, dans 7 ans, un complément de revenus serait le bienvenu, le montant de votre retraite n’étant pas au niveau de votre salaire actuel.
 

Vous pouvez opter pour l’achat d’une part de SCPI en nue-propriété, en décote, sur une clé de démembrement de 7 ans.

Prenons le cas de Sofidynamic, sa clé de démembrement est de 65,5% pour le nu-propriétaire.
La part en pleine propriété est à un prix de 300€, ce qui signifie que vous achetez avec une décote à un prix de 300 x 65,5 % = 196,50€.

Pendant 7 ans, vous ne touchez pas de revenus étant nu-propriétaire, et donc ne payez pas d’impôts.
Au bout des 7 ans, vous récupérez la pleine propriété, soit 300 €, et bénéficiez par conséquent d’une plus-value nette de fiscalité.

Tout ceci sans compter toute éventuelle revalorisation de part.

Étant de nouveau plein-propriétaire, soit vous vendez vos parts, soit vous décidez de les conserver est de toucher les dividendes trimestriels (rendement cible 7%).

Cas 3 : Transmettre son patrimoine

Vous êtes prévoyant, et songez déjà à transmettre votre patrimoine à vos héritiers, seulement, vous voudriez le faire sans frais de succession.

Le statut des SCPI leur permet de faire du démembrement viager sur leurs parts.Le gros intérêt d’un démembrement viager SCPI est de pouvoir transmettre son patrimoine à ses héritiers (les nus-propriétaires), en leur faisant profiter d’une fiscalité allégée, tout en préservant l’harmonie familiale (en évitant tout litige de succession).

Il suffit de coupler ce montage à une donation pour éviter de payer des impôts sur la succession.

Prenons un couple de parents de 52 et 53 ans qui souhaite faire une donation à leur fils et à leur fille via du démembrement viager en SCPI et profiter de la décote de 50% à laquelle ils ont droit (la clé de répartition étant de 50% entre 51 et 60 ans). 

Pour ne pas payer de frais de donation, auprès de l’administration fiscale, au maximum chacun peut donner à son fils 100 000 € et à sa fille 100 000 €. 
Le fils peut donc toucher 200 000€ sans frais de donation et la fille également.

Ces 200 000 € sont pour de la nue-propriété, et les parents peuvent donc investir 400 000 € par enfant (= 400 000€ / 50%).

Ainsi, les parents seront usufruitiers sur un montant de 400 000 € (sachant qu'ils toucheront le même montant de loyer que s'ils avaient de la pleine propriété à 800 000€), leur fils sera nu-propriétaire sur un montant de 200 000€, et leur fille sera nue-propriétaire sur un montant de 200 000€.

Au décès des parents, les enfants touchent la partie usufruit des parts de SCPI, soit 200 000€ chacun et sans frais de succession (chacun aura alors un total de 400 000€ en pleine propriété de parts de SCPI).

Parlons de votre projet d’investissement

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