- Avant d’investir en Bourse, vous devez connaître ces 9 points essentiels pour ne pas faire d’erreurs et prendre les bonnes décisions en Bourse.
- Vous souhaitez investir en Bourse ? Comme tout investissement, la Bourse présente des avantages, mais aussi des risques. Son fonctionnement n’est pas non plus évident.
- Devant les différentes solutions pour investir et les informations qui se contredisent parfois, la majorité des particuliers commencent malheureusement à placer leur argent sans réelle éducation financière. Alors, que faut-il savoir sur la Bourse avant d’investir ? Investir SCPI : une meilleure solution ?
- Ce guide ne se veut pas uniquement informatif. Il vous donnera des conseils pour bien faire fructifier votre épargne et vous offrira une manière claire de procéder.
Article rédigé par notre partenaire S’INVESTIR.
Les termes tels que « actions », « titres » et « dividende » vous sont probablement familiers, mais leur signification peut sembler floue. Pourtant, avant d’investir en Bourse, il est fondamental de comprendre comment fonctionnent les marchés financiers.
Pour vous aider à clarifier tout cela, imaginez-vous plonger dans le monde des affaires, où les entreprises veulent grandir, à embaucher davantage, à acquérir des équipements, à rembourser leurs dettes, et bien plus encore. La croissance nécessite des fonds, et ces entreprises peuvent les obtenir de diverses manières, que ce soit en sollicitant des investisseurs privés, en contractant des prêts bancaires, ou en optant pour la vente d’actions.
La vente d’actions en Bourse
La vente d’actions consiste à céder des parts de la société à d’autres individus. Celles-ci, pouvant représenter X % de l’entreprise, sont mises en vente sur une place boursière.
Pourquoi les entreprises choisissent-elles de vendre des actions plutôt que de contracter un crédit ? La réponse réside dans l’absence d’obligation de remboursement et d’intérêts associés.
De plus, cette démarche permet aux investisseurs initiaux d’encaisser des gains.
La Bourse, quant à elle, est la place où s’échangent ces fameuses actions, correspondant à des parts d’entreprises. Vous avez peut-être déjà entendu parler du Nasdaq ou de la Bourse de New York, mais il existe des dizaines de places boursières dans le monde. Les plus renommées incluent :
- le New York Stock Exchange ;
- le Tokyo Stock Exchange ;
- le London Stock Exchange ;
- le Nasdaq (aussi basé à New York) ;
- l’Euronext pour l’Europe.
Vous devez bien comprendre que la plupart des firmes cotées en Bourse sont listées sur une seule place boursière. En revanche, les plus grandes sociétés peuvent être présentes sur plusieurs bourses.
L’identification des sociétés cotées en Bourse
Le ticker
L’identification des entreprises cotées en Bourse implique l’utilisation du ticker, un code unique composé de lettres majuscules liées au nom de la société. Par exemple, Apple inc. est représenté par le code « AAPL ».
Ce symbole est souvent accompagné du lieu de cotation de l’action, tel que le Nasdaq ou le NYSE.
Le code ISIN
Un autre élément clé est le code ISIN, un identifiant mondial unique de 12 chiffres et lettres attribué à chaque instrument financier, garantissant une reconnaissance précise des actions, obligations et ETF (Exchange Traded Fund) qui est un fonds d’investissement répliquant la performance d’un indice boursier, sur toutes les plateformes.
En résumé, le ticker est un identifiant spécifique à la Bourse, tandis que le code ISIN offre une échelle mondiale d’identification des produits concernés.
Le principe de l’offre et de la demande en Bourse
En ce qui concerne la Bourse en général, elle fonctionne selon la loi de l’offre et de la demande, où la demande accrue augmente la valeur d’un produit financier.
Concrètement, cela signifie que si de nombreux investisseurs désirent acheter l’action d’une société pour laquelle il pense qu’il existe une opportunité, alors le prix de cette action tendra vers la hausse. Au contraire, s’ils sont beaucoup à vouloir vendre une action, alors son prix baissera.
Par exemple, le cours de Tesla sur 5 jours. Vous remarquez que le prix d’une action peut vite évoluer. C’est pourquoi on dit souvent que la Bourse est volatile. Et c’est aussi la raison pour laquelle l’investissement boursier doit se faire sur un horizon de placement à long terme.
Le marché primaire et secondaire
Dans ce contexte, le marché primaire représente l’émission de nouvelles actions à un prix déterminé, vendues aux investisseurs publics, permettant à l’entreprise de lever des fonds.
Le marché secondaire intervient lorsque les investisseurs initiaux revendent leurs actions à d’autres parties, qu’il s’agisse de banques, d’institutions, d’entreprises, ou de particuliers.
Une analogie peut être faite en comparant le premier cas à l’achat d’un smartphone neuf en magasin, et le second à la revente sur des plateformes comme Le Bon Coin.
Investir en Bourse peut représenter un levier intéressant pour faire fructifier votre patrimoine à long terme. Je vous dévoile tout de suite 5 raisons pour lesquelles la Bourse peut s’avérer pertinente.
1ère raison d'investir en Bourse : Le potentiel de rendement élevé de la Bourse
La Bourse offre un potentiel de rendement plus attractif que laisser simplement votre argent sur un livret A. Contrairement à l’épargne, qui peut être érodée par l’inflation, elle présente l’avantage de pouvoir générer des gains nettement supérieurs sur le long terme.
En effet, historiquement, les rendements boursiers ont dépassé ceux d’autres classes d’actifs à long terme, comme les obligations ou les comptes d’épargne. La Bourse américaine, par exemple, a rapporté historiquement 6,8 % par an net d’inflation, depuis 1802, d’après les données de Jeremy Siegel.
Depuis la création du S&P 500 (l’indice actions phare aux États-Unis) en 1957, ce dernier a rapporté 10,17 % par an, dividendes réinvestis. Il est possible d’investir facilement sur ce genre d’indice en Bourse grâce aux ETF, que nous aborderons dans la suite de cet article.
En optimisant judicieusement votre portefeuille, il est possible d’atteindre des performances intéressantes sur le long terme. L’effet des intérêts composés joue un rôle crucial dans cette équation, permettant de voir votre patrimoine prospérer de manière exponentielle sur le long terme.
La Bourse se révèle ainsi non seulement comme un moyen de préserver le pouvoir d’achat de son capital face à l’inflation, mais aussi comme une voie vers le développement de votre patrimoine financier sur la durée.
2ième raison d'investir en Bourse : La protection contre l’inflation
Ne pas investir va au-delà de perdre simplement l’opportunité de faire croître son épargne : c’est également exposer son pouvoir d’achat à une érosion progressive au fil du temps.
En France, par exemple, le rendement du livret A, fréquemment considéré comme un refuge sûr, est souvent négatif après ajustement de l’inflation. Cette vérité signifie que l’argent placé dans des comptes d’épargne traditionnels perd en valeur réelle avec le temps.
Face à cette menace silencieuse, investir en Bourse émerge comme une stratégie proactive pour protéger votre capital. Les rendements potentiels surpassent généralement l’inflation, ce qui permet de maintenir, voire d’augmenter, votre pouvoir d’achat au fil des ans.
En optant pour une approche d’investissement judicieuse, il devient donc possible de contrer l’impact de l’inflation.
3ième raison d'investir en Bourse : La diversification permise grâce à la Bourse
La diversification consiste à répartir vos investissements dans différents secteurs, industries et classes d’actifs, diluant ainsi le risque et réduisant l’impact d’une entreprise en difficulté dans son portefeuille.
Aussi, en incorporant une variété d’actions, d’obligations et éventuellement d’autres instruments financiers, vous atténuez les impacts négatifs potentiels d’une sous-performance dans un secteur particulier.
Cette stratégie prudente permet de minimiser les risques spécifiques à une seule entreprise ou à un secteur donné, tout en ouvrant la porte à des opportunités de croissance dans des domaines disparates.
En appliquant cette méthode, vous maximisez vos chances de réaliser des gains constants tout en réduisant les risques, assurant ainsi une approche plus équilibrée et résiliente face à la volatilité.
D’ailleurs, investir en ETF permet de diversifier instantanément. En effet, en achetant un ETF S&P 500, par exemple, vous investissez dans les 500 meilleures entreprises américaines.
4ième raison d'investir en Bourse : La passivité
Notamment grâce aux ETF, l’un des avantages majeurs de l’investissement en Bourse est la passivité. Contrairement aux stratégies de stock-picking (stratégie consistant à sélectionner soi-même ses actions individuellement et qui exigent une analyse approfondie, généralement chronophage), le recours aux ETF offre une gestion simplifiée et efficace.
En consacrant à peine 10 minutes par mois à la gestion de votre épargne, vous pouvez profiter d’une diversification automatique en misant sur des ETF tels que le S&P 500, le MSCI World, ou d’autres. Cette approche vous dispense des efforts liés à la recherche quotidienne, à l’analyse graphique, ou à un suivi continu des cours boursiers.
5ième raison d'investir en Bourse : La flexibilité de la Bourse
Investir en Bourse confère un autre avantage considérable en termes de flexibilité, que ce soit à travers des actions individuelles ou des fonds négociés.
La diversité des instruments disponibles propose une palette étendue d’opportunités, allant des actions aux obligations, en passant par les ETF reproduisant différents secteurs et indices. Cette variété vous offre la possibilité de créer un portefeuille adapté à vos objectifs et à votre tolérance au risque.
De plus, la Bourse présente une liquidité relative, vous permettant de convertir rapidement vos actifs en liquidités, contrairement à l’immobilier physique, où cela reste plus complexe.
Néanmoins, cela comporte des risques, et les rendements passés ne garantissent pas les gains futurs. La volatilité de la Bourse peut entraîner des pertes, et il demeure essentiel pour vous d’effectuer des recherches approfondies, de diversifier vos placements et éventuellement de consulter un conseiller financier avant de prendre des décisions.
Comme nous venons de le voir, investir sur les marchés boursiers représente une option intéressante pour gagner de l’argent. Néanmoins, avant de vous lancer, il est important de prendre conscience que ces gains sont intrinsèquement liés à la prise de risques.
En plaçant une certaine somme en Bourse, vous assumez le risque de perte financière, mais en contrepartie, il existe la possibilité de bénéficier d’une prime pour ce risque. Les performances sont justement tributaires de cette prise de risques.
Les dangers majeurs liés à la Bourse se déclinent en 2 catégories principales :
- les risques spécifiques, propres à une entreprise ou à un secteur ;
- le risque de marché, intrinsèque aux fluctuations globales de la Bourse.
Qu’est-ce que les risques spécifiques ?
Un risque spécifique est étroitement rattaché à des variables telles qu’une entreprise particulière, un secteur d’activité précis, une économie donnée, ou même un pays. Lorsque vous acquérez des actions d’une société, vous vous exposez à un risque spécifique inhérent à cette société. En cas de faillite de celle-ci, la valeur de vos investissements décline en conséquence.
Ce risque peut également être lié à un secteur d’activité en particulier. Pour illustrer, imaginez que votre argent investi se concentre exclusivement dans le secteur automobile, à travers des actions de Peugeot, Volkswagen et Tesla. Si une évolution technologique soudaine rendait tous les véhicules automobiles obsolètes, les actions de ces sociétés que vous détenez subiraient une chute, engendrant une dépréciation de vos investissements.
Considérons un autre scénario : si l’ensemble de vos actions provient uniquement de firmes américaines et qu’une crise politique majeure survient aux États-Unis, la valeur de toutes ces actions dégringolerait, ce qui vous ferait perdre des centaines d’euros, voire plus.
En d’autres termes, les risques spécifiques peuvent se manifester comme suit :
- la faillite d’une entreprise ;
- l’effondrement d’un secteur d’activité ;
- des événements complexes tels que des troubles politiques ou des catastrophes météorologiques, impactant la santé économique du pays.
Qu’est-ce que le risque du marché ?
En ce qui concerne le risque de marché, il se rapporte à la possibilité d’une crise économique importante à l’échelle mondiale, comme cela s’est traduit en 2008. À cette époque, la crise des subprimes a entraîné l’effondrement de pratiquement toutes les actions cotées en Bourse. Plus récemment, en 2020, la crise sanitaire a exercé une influence significative sur la quasi-totalité des actions, provoquant une baisse moyenne de 30 % en moins d’un mois.
Comment se protéger des risques en Bourse ?
Comme pour chaque problème, il existe bien entendu des solutions pour protéger son capital.
La diversification de ses placements
La diversification consiste à investir dans plusieurs entreprises afin de réduire les conséquences potentielles d’une faillite spécifique. En répartissant vos placements sur plusieurs sociétés, vous parvenez à « diluer » le risque.
Par exemple, si une entreprise représente seulement 3 % de votre portefeuille et qu’elle fait faillite, vous ne subirez au maximum qu’une perte de 3 %. Cette même logique s’applique aux secteurs d’activité : en injectant dans divers domaines, un effondrement dans l’un d’eux n’aura qu’un impact limité sur votre patrimoine.
De manière similaire, diversifier géographiquement en investissant dans des actions de plusieurs pays constitue une autre étape importante de cette stratégie. En Bourse, la diversification est souvent qualifiée de « the only free lunch » (le seul repas gratuit en anglais), soulignant qu’elle permet de réduire les risques tout en maintenant des performances élevées.
C’est d’ailleurs pourquoi les ETF présentent une opportunité de diversification dans la mesure où ils répliquent un indice boursier, c’est-à-dire un panier d’actions.
L’investissement long terme en Bourse
Pour se prémunir contre la volatilité, il est essentiel d’adopter une perspective à long terme.
Ainsi, en cas de chute, une stratégie d’investissement à long terme offre la possibilité de voir son portefeuille se redresser au fil du temps. Les épisodes de fortes baisses sont souvent suivis par des rebonds significatifs, conduisant à des performances notables.
L’exemple de 2020 en est une illustration : malgré une baisse initiale d’environ 30 %, les marchés ont ensuite rebondi de +75 %. Comme quoi, le temps devient un allié essentiel pour atténuer les impacts du risque de marché et permettre à un portefeuille de se rétablir après des périodes difficiles.
Un produit financier est un contrat négociable en Bourse, chaque type étant échangé sur un marché spécifique.
La classification des instruments financiers
En termes simplifiés, lorsqu’une entreprise dispose d’un excédent de trésorerie, elle choisit de l’investir dans des actions ou d’autres titres, par exemple. Ce processus est communément désigné comme un produit financier.
Les instruments financiers non complexes, généralement appelés « titres courants », peuvent être achetés et vendus sans nécessiter de connaissances poussées. Cette classe concerne les actions, les obligations ordinaires, les ETF et les OPC (organismes de placement collectif).
À l’inverse, la négociation des instruments complexes requiert une expertise approfondie en matière d’investissement. Il s’agit d’instruments sophistiqués ou inhabituels, dont la valeur peut varier en fonction de nombreux facteurs autres que l’offre et la demande. Cette catégorie inclut notamment :
- les obligations sans date d’échéance ;
- les actions cotées sur des marchés non réglementés ;
Les actions en Bourse
Les titres, mieux connus sous le nom d’actions, figurent parmi les instruments financiers non complexes largement négociables en Bourse. Lorsque vous achetez des actions, vous devenez détenteur d’une partie du capital de l’entreprise émettrice, conférant ainsi des droits tels que la perception de dividendes et la participation à la gestion.
Toutefois, vous devez savoir que la valeur d’un titre fluctue en fonction des mouvements du marché, avec la possibilité de perdre la totalité de l’investissement en cas de faillite de la société.
Les obligations en Bourse
D’autre part, les titres de créances, représentés par les obligations, sont des instruments incontournables émis par des entités variées telles que l’État, les collectivités publiques ou les entreprises.
Acheter une obligation implique de prêter des fonds à l’émetteur, générant des intérêts jusqu’à l’échéance du prêt. Toutefois, les obligations comportent également des risques de perte en capital, notamment le risque de non-remboursement en cas de défaut de paiement de l’émetteur ou la possibilité de voir la valeur diminuer si les taux d’intérêt augmentent.
Les ETF en Bourse
Les ETF, ou Exchange-Traded Funds, représentent un type de produit financier novateur qui permet aux investisseurs de détenir un panier diversifié d’actifs, tels que des actions, des obligations ou des matières premières.
Ces fonds peuvent être conçus pour suivre la performance d’un indice sous-jacent spécifique comme un ETF CAC 40, offrant des caractéristiques telles que la négociation en Bourse, la diversification, la transparence, des frais généralement bas et une liquidité élevée.
Les Organismes de Placement Collectif
Les OPC (Organismes de Placement Collectif) regroupent les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement), représentant des investissements collectifs gérés par des professionnels.
Les OPC permettent de diversifier votre allocation composée d’actions, d’obligations et d’autres valeurs mobilières. Soyez vigilant, car les OPC cotés en Bourse ont tendance à afficher des performances supérieures au marché, mais ils sont fréquemment assortis de frais qui peuvent compromettre vos rendements à long terme.
C’est pourquoi il reste préférable d’opter pour l’utilisation d’ETF indiciels dans vos placements boursiers. Des études académiques et des données statistiques ont régulièrement soutenu leur efficacité, démontrant qu’il est souvent ardu de surpasser leurs performances, d’autant plus que leurs frais demeurent très faibles 0,3 % en moyenne contre 2 % pour les OPC classiques. Soyez attentif également aux banquiers et autres CIF-CGP qui tirent leur rémunération de vos placements grâce aux frais associés aux OPC.
Les produits dérivés
Les produits dérivés sont des contrats conclus entre deux parties, définissant un échange financier en fonction du prix d’un actif, appelé sous-jacent.
Le terme « dérivé » trouve son origine dans le fait que l’échange dépend d’un actif (le sous-jacent), habituellement une action, un indice boursier, un taux d’intérêt, voire une matière première, dont on a dérivé de son utilisation première. Le contrat ressemble souvent à un pari fait sur l’évolution du prix du sous-jacent.
Par exemple, pour un produit dérivé lié à l’action LVMH :
- Si le cours de LVMH dépasse 700 € avant le 1er janvier prochain, l’acheteur reçoit 100 € ;
- Sinon, il n’obtient rien.
Au moment de la conclusion de cet accord mutuel, l’acquéreur doit verser une somme initiale au vendeur, appelée prime. Avant l’échéance du contrat, l’acheteur peut également décider de revendre ce produit dérivé à une autre personne.
Les produits dérivés servent à plusieurs fins : se protéger contre un risque, spéculer (les hedge funds en sont souvent d’importants utilisateurs) et éviter une imposition élevée.
Parmi eux, on trouve :
- les contrats à terme ;
- les options ;
- les turbos ;
- les contrats pour différence (CFD) ;
- les swaps ;
- les warrants.
Chacun présente des caractéristiques spécifiques et est utilisé dans différentes stratégies d’investissement. Ils sont considérés comme très risqués et exigent une connaissance approfondie pour un usage judicieux. Certains impliquent même des effets de levier pouvant multiplier les gains, mais aussi les pertes.
C’est pourquoi ils sont principalement destinés aux professionnels et sont fortement déconseillés aux particuliers, car ces derniers ont tendance à enregistrer des pertes plus importantes que leurs gains lorsqu’ils s’engagent dans ce type de produit.
Les produits structurés
Le produit financier structuré constitue un instrument dont l’objectif de performance est préétabli par une formule définie à l’avance. Son objectif principal est d’assurer un rendement fixe tout en limitant les risques.
Dans certaines conditions, les produits structurés peuvent même partiellement ou intégralement garantir le capital investi. Ils sont généralement présentés sous forme de fonds ou d’obligations avec une durée préétablie. Leur valeur à l’échéance et leur performance sont calculées selon une formule dépendant de l’évolution d’un actif sous-jacent, d’où leur appellation parfois de « fonds à formule ».
Le sous-jacent est le plus souvent un indice boursier (comme l’Euro Stoxx 50, le S&P 500, le CAC 40), une action ou un panier d’actions, et sa performance est utilisée dans la formule pour établir différents scénarios.
D’autre part, ils sont proposés par des institutions financières comme les banques et les assureurs, et ils restent accessibles aussi bien aux particuliers qu’aux entités juridiques. Selon leur composition, ils peuvent être détenus dans différents types de comptes, tels qu’un compte titres, un PEA, un contrat d’assurance-vie ou de capitalisation.
Par ailleurs, l’échéance du produit structuré correspond à sa date de remboursement, généralement fixée à l’avance et située entre 2 et 10 ans. Cependant, la formule peut prévoir des remboursements anticipés à des échéances régulières ou à des dates d’anniversaire spécifiques, déclenchant parfois le remboursement automatique du produit structuré, accompagné éventuellement d’une rémunération appelée coupon.
Les produits structurés, en dépit de leur attrait potentiel, restent complexes. Ils sont souvent composés d’options et d’obligations qui peuvent promettre des rendements intéressants, mais une fois les frais élevés retirés par la banque, vous pouvez perdre beaucoup d’argent.
Avant d’investir dessus, vous devez bien lire les petites lignes sur la brochure, notamment pour connaître l’indice sous-jacent avec ou sans dividende.
Toutes ces données sont regroupées dans un document d’information clé (DIC). Ces caractéristiques contribuent également à définir le niveau de risque associé au produit structuré, généralement indiqué sur une échelle de 1 à 7. Il est important de noter que, dans le domaine boursier, il n’existe pas de risque nul.
Maintenant que vous avez acquis une compréhension du fonctionnement de la Bourse, je vais vous fournir des informations plus détaillées sur les enveloppes fiscales qui facilitent l’investissement dans les divers instruments financiers précédemment mentionnés. Cependant, certaines de ces enveloppes offrent des avantages fiscaux en échange du respect de limites et de conditions, que je vais expliciter.
Le PEA pour investir en Bourse
Le PEA (Plan d’Épargne en Actions) permet d’investir dans des actions et des ETF français et européens tout en bénéficiant d’une exonération totale d’impôt sur le revenu. Pour profiter pleinement des avantages fiscaux, il est nécessaire d’avoir ouvert un PEA pendant au moins 5 ans. Après 5 ans, lors de votre 1er retrait, vous ne paierez que 17,2 % de prélèvements sociaux sur les plus-values et les dividendes. Tout retrait avant cette période sera soumis à une flat tax de 30 %, entraînant la fermeture du PEA. Il est donc essentiel d’envisager un horizon d’investissement à long terme.
De plus, le versement total sur un PEA est limité à 150 000 €, ce qui, pour beaucoup, peut être amplement suffisant.
Le compte-titres
La 2e enveloppe fiscale est le compte-titres, qui offre une plus grande flexibilité en termes de choix de placement. Par exemple, vous pouvez acheter des actions d’entreprises cotées telles que Tesla, Alibaba, Apple, Amazon, Microsoft, etc.
De plus, il permet d’intégrer des obligations détenues en direct et des instruments tels que les produits dérivés ou les fonds d’investissement. Il est à noter que le nombre de CTO par individu n’est pas soumis à une limite, de même que les apports au compte.
L’assurance-vie
Passons ensuite à la 3e enveloppe, l’assurance-vie, l’un des placements préférés des Français. Contrairement à une idée répandue, elle n’est pas une assurance décès, mais une enveloppe fiscale avec une imposition avantageuse et des conditions spécifiques.
Les sommes placées dans une assurance-vie ne sont pas bloquées et peuvent être retirées à tout moment. L’objectif principal de cette enveloppe est de faire fructifier le capital et de faciliter la transmission du patrimoine.
D’autre part, elle offre diverses options d’investissement, notamment les fonds euros et les unités de compte telles que les actions, les ETF, les SCPI et les fonds d’investissement.
Le PER
Enfin, la 4e enveloppe pour investir en Bourse est le PER (Plan d’Épargne Retraite). Disponible depuis 2019, le PER se décline en plusieurs genres, tels que :
- le PER individuel ;
- le PER collectif ;
- le PER d’entreprise obligatoire.
Bien que les choix de placement soient moins variés par rapport à un compte-titres, le PER offre des avantages fiscaux. Il permet notamment de défiscaliser dans la limite d’un certain plafond les sommes versées.
En résumé, le PER constitue une option pour préparer financièrement la retraite en permettant d’investir dans des fonds, des actions, ou des ETF, selon le type de PER détenu.
Après avoir exploré la partie théorique, il est maintenant temps de plonger dans la pratique pour comprendre comment concrètement investir.
Ouvrir un compte Bourse
La 1re étape consiste à ouvrir un compte auprès d’un courtier. En effet, les investisseurs particuliers ne peuvent pas directement acheter ou vendre des actions sans passer par un intermédiaire.
Bien que les banques traditionnelles de réseau puissent agir en tant que courtiers, les plateformes en ligne sont fortement recommandées en raison de leurs commissions plus abordables. Les banques, en revanche, imposent souvent des frais élevés, notamment des commissions et des frais de tenue de compte, pouvant compromettre les performances. Ainsi, pour préserver votre rentabilité, il est essentiel de prêter attention aux coûts associés aux transactions.
Les courtiers en ligne, offrant des services numériques à des tarifs compétitifs, sont préférables, avec des options telles que Trade Republic, BoursoBank, Scalable Capital, ou Degiro.
Il est impératif de rester vigilant et de choisir des courtiers bien établis avec une clientèle importante. Vérifiez également la disponibilité des actions ou des ETF que vous envisagez d’acheter.
Faire un dépôt sur son compte Bourse
Une fois votre courtier choisi, l’étape suivante consiste à ouvrir votre compte et à y déposer des fonds. Vous pourrez ensuite passer des ordres d’achat ou de vente. Transférez de l’argent de votre compte courant vers votre compte Bourse, puis utilisez l’application pour acheter ou vendre des actions.
Lorsque les fonds sont disponibles, vous pouvez passer un ordre, soit une instruction d’achat ou de vente. Recherchez l’action ou l’ETF de votre choix, et après avoir sélectionné le montant que vous souhaitez investir, appuyez sur le bouton d’achat.
Lors de l’acquisition d’actions, vous devrez préciser le nombre de titres que vous voulez obtenir en fonction de votre dépôt. Pour les ETF, le processus est encore plus simple ; sélectionnez les meilleurs du moment et achetez-les.
Lors de l’achat, vous pouvez opter pour un ordre au marché, qui exécute l’achat au prix actuel, ou un ordre à cours limité, où vous définissez le prix maximal que vous êtes prêt à payer. Il est crucial de faire preuve de vigilance et de ne pas hésiter à annuler un ordre en attente si vous changez d’avis.
En résumé, un ordre se compose du type d’opération (achat/vente), du nom de la valeur, de la quantité, du type d’ordre et de la durée de validité.
La décision de combien investir en Bourse dépend étroitement de votre situation financière et de votre capacité d’épargne individuelle. Dans un 1er temps, il est primordial de vous constituer une épargne de précaution, équivalente idéalement à 6 mois de dépenses fixes, voire jusqu’à 12 mois en fonction de votre stabilité professionnelle.
Une fois cette réserve de sécurité établie, il devient envisageable d’allouer une partie de votre capacité d’épargne aux investissements boursiers. Cette démarche est hautement personnelle, fluctuant en fonction des revenus de chacun.
Pour illustrer, si quelqu’un perçoit un salaire de 2 500 € et que ses charges mensuelles s’élèvent à 1 500 €, il dispose d’une marge de manœuvre de 1 000 € pour investir. Une fois que l’épargne de précaution est assurée, il devient possible d’investir, par exemple, 1 000 euros en Bourse, en plaçant 500 € en ETF et 500 € en SCPI, par exemple.
En résumé, la somme à placer dépend de la situation individuelle, des revenus, et de la préparation d’une réserve financière fondamentale.
Pour bien entamer votre parcours d’investissement en Bourse, suivez ces 7 conseils judicieux.
1er conseil pour investir en Bourse : Se former et comprendre la Bourse
Tout d’abord, le 1er impératif est de vous former et de vous renseigner sur le fonctionnement de la Bourse. Cela implique de comprendre les mécanismes fondamentaux avant de débuter votre aventure d’investissement. En poursuivant la lecture de cet article, vous avez déjà accompli cette 1re étape primordiale.
2ième conseil pour investir en Bourse : Établir un plan d’investissement
En 2e lieu, établissez une stratégie d’investissement solide en évaluant minutieusement votre situation financière. Analysez votre capacité d’épargne, déterminez l’enveloppe fiscale la plus adaptée à votre projet (PEA, assurance vie, PER, etc.), et clarifiez votre horizon de placement ainsi que vos objectifs à moyen ou long terme. Vous devez aussi définir votre tolérance au risque et donc votre profil d’investisseur.
3ième conseil pour investir en Bourse : Choisir son courtier
Le 3e conseil incontournable concerne le choix de votre courtier. Optez de préférence pour un broker en ligne plutôt qu’une banque traditionnelle, réputée pour ses frais élevés susceptibles de peser lourdement sur vos rendements.
4ième conseil pour investir en Bourse : Investir tous les mois
Le 4e conseil met en avant la stratégie d’investissement régulier avec la méthode DCA (Dollar-Cost Averaging). Cette approche consiste à injecter une somme fixe à intervalles réguliers, permettant ainsi de lisser les fluctuations de la Bourse et de réduire le risque d’avoir investi au mauvais moment. Les études montrent qu’il s’agit là d’une des meilleures manières de rentrer en Bourse.
5ième conseil pour investir en Bourse : Gérer ses émotions
Quand vous réalisez des placements boursiers, il est essentiel de ne pas succomber à l’euphorie ou à la panique face à la volatilité. Garder son sang-froid et éviter des réactions impulsives sont des éléments clés pour maintenir une stratégie cohérente.
6ième conseil pour investir en Bourse : Investir l’argent dont on n’aura pas besoin
En 6e lieu, investissez uniquement l’argent dont vous n’aurez pas besoin à court terme. La constitution préalable d’une épargne de précaution s’avère cruciale afin de ne pas être contraint de retirer votre argent sur PEA ou CTO en cas de besoin soudain, évitant ainsi des pertes financières considérables.
7ième conseil pour investir en Bourse : Privilégiez les ETF
Enfin, si vous débutez, privilégiez les ETF plutôt que les actions individuelles et le stock picking. Cette approche passive vous permet de dédier seulement quelques minutes par mois à vos placements boursiers tout en limitant les risques, car les ETF offrent une diversification intrinsèque.
Lorsqu’on se trouve suffisamment formé pour investir, il devient évident que la Bourse offre une alternative attrayante par rapport à l’immobilier physique. Avec un minimum de temps et de connaissances, il est possible de faire fructifier votre argent tous les mois en investissant dans des ETF bien choisis, nécessitant seulement une dizaine de minutes d’attention mensuelle.
En contraste, l’investissement immobilier physique requiert une implication bien plus importante et chronophage. La recherche de biens, les visites, la constitution de dossiers pour l’obtention de prêts bancaires, et l’engagement de sommes considérables sont autant d’étapes incontournables. Les travaux de rénovation, la quête de locataires, et la volatilité accroissent également le niveau de risque, sans compter la préoccupation constante de la vacance locative. En revanche, contrairement à la Bourse, l’immobilier permet de profiter de l’effet de levier de la banque en investissant à crédit.
En dépit de la préférence souvent observée des Français pour la pierre, investir en Bourse apparaît comme une option plus simple et moins risquée. Cette simplicité se renforce d’autant plus lorsqu’on compare les fluctuations des prix de l’immobilier à la « stabilité » qu’offre un investissement dans un indice boursier, par exemple.
Pour ceux qui restent attachés à l’immo, une alternative intéressante réside dans les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ou la « pierre papier ». Les SCPI permettent une forme d’investissement passif dans la pierre à moindre coût. Les plateformes de SCPI, telles que Louve Invest, prennent en charge la gestion locative complète, offrant ainsi une option plus souple et moins exigeante en termes de temps par rapport à l’immobilier physique.
En somme, si le choix se pose entre les 2, alors l’investissement boursier apparaît comme la solution plus simple et moins risquée. Cependant, pour ceux qui souhaitent diversifier leur portefeuille, l’acquisition de SCPI reste une option très pertinente.
En bref, investir en Bourse nécessite une compréhension approfondie. Si vous débutez en investissement, vous connaissez maintenant les différents instruments financiers, les enveloppes fiscales à envisager et les conseils essentiels pour bien démarrer votre parcours en Bourse.
Si vous avez déjà investi dans la pierre, vous pourrez envisager une approche plus diversifiée et holistique, explorant maintenant aussi les opportunités proposées par les marchés boursiers.
Chez Louve, vous pouvez composer un panier de SCPI grâce à l'offre de cashback. Cela signifie que les investisseurs ont la chance de bénéficier d'un retour financier additionnel lors de leurs investissements, offrant un avantage significatif.